La maison située au Petit Andely était à l’origine composée de quatre petites bâtisses juxtaposées, toutes différentes tant par leur morphologie que par la nature de leurs matériaux de construction : briques, silex, béton, pierres, ardoises, colombages…

De cette hétérogénéité découlait l’une des principales problématiques de ce projet, qui concernait les niveaux altimétriques : chaque volume disposait de ses propres hauteurs de plancher, tant au rez-de-chaussée qu’à l’étage. Il a donc fallu trouver une moyenne entre tous ces niveaux afin d’harmoniser l’ensemble : un rez-de-chaussée de plain-pied et un étage dont le sol soit au maximum au même niveau.

Un autre enjeu majeur a été l’harmonisation de la façade arrière, tournée vers la Seine. Il s’agissait de créer une cohérence visuelle à partir de cette addition de formes et styles architecturaux variés. Pour cela, un enduit à la chaux de teinte homogène a été choisi comme « dénominateur commun », appliqué à la fois sur les murs maçonnés, les joints de briques et les remplissages en béton de chanvre des colombages.

Toutefois, une mauvaise surprise est apparue lors de la phase de démolition : la quasi-totalité des bois de structure était en trop mauvais état pour être conservée. Plus de 80 % ont donc dû être remplacés. Pour respecter l’authenticité des lieux, ces remplacements ont été réalisés à l’aide de bois anciens de récupération, permettant de restituer à l’intérieur de cette maison — finalement presque entièrement reconstruite — son caractère d’origine.